On n’est qu’en septembre et je rêve déjà de vacances au ski… Sans doute parce que j’ai déjà bien intégré que les vacances au soleil, en France en tout cas, c’est un peu mort maintenant (désolée pour les septembristes!). Je ne suis pas partie au ski depuis deux ans, et cette année si j’en ai l’occasion je compte bien en profiter en y passant mes journées entières, et en faisant un peu de hors-piste.
Pour beaucoup, le hors-piste reste réservé aux meilleurs skieurs… Pourtant depuis quelques années, grâce à l’évolution du matériel et des offres de moniteurs, cette pratique est devenue plus accessible et s’ouvre même aux skieurs plus occasionnels. A condition d’avoir tout de même un assez bon niveau, d’être prudent et de bien se préparer.
Des règles de sécurité spécifique
Avant de se lancer dans le hors-piste il est recommandé d’avoir au moins un niveau piste rouge.
Cependant, le hors-piste possède sa technique mais surtout des règles de sécurité qui lui sont propres et qu’il est indispensable d’avoir toujours en tête. C’est pourquoi de plus en plus d’écoles de ski proposent des cours adaptés à la pratique du hors-piste. Pour un skieur moyen qui n’a jamais pratiqué le hors-piste, cela peut être un bon moyen de se lancer en toute confiance dans cette pratique à risques.
Bien choisir son matériel de ski
Que ce soit pour le hors-piste ou non, on ne choisit jamais ses skis au hasard. Ainsi, si vous louez votre matériel, prenez bien le temps d’expliquer au vendeur votre niveau technique et l’utilisation que vous comptez avoir de ces skis. Bon, généralement il est rare qu’un débutant de niveau piste verte dise qu’il compte faire du hors-piste… Mais c’est en fonction de votre profil de skieur – qui correspond à votre niveau, votre pratique et votre morphologie – que le vendeur va pouvoir déterminer quelle paire de ski sera la plus adaptée.
Pour les experts pratiquant le hors-piste, 3 gammes de ski sont proposées :
• All mountain: pour les skieurs tous terrains qui aiment tous les types de neige
• Freeride: pour les amoureux de la poudreuse qui feront essentiellement du hors-piste
• Freestyle: pour les casse-cou du snowpark
Quand on est skieur confirmé et qu’on a l’occasion de se rendre souvent sur les pistes, mieux vaut investir dans du matériel performant et haut-de-gamme. Les plus passionnés se tournent généralement vers des skis techniques assez polyvalents pour évoluer sur tous les terrains et tous les types de neige, comme les skis Lacroix qui possèdent leur propre technologie.
Enfin, le port du casque est d’autant plus conseillé pour la pratique du hors-piste, car il peut sauver la vie du skieur en cas de chute ou de choc sur la tête. N’hésitez donc pas à vous faire conseiller pour choisir un casque résistant et adapté à votre pratique.
Y aller progressivement
Après pris connaissance des différents dangers du hors-piste et avoir choisi son équipement, l’apprentissage peut commencer!
Généralement, lors d’un cours de hors-piste le moniteur choisit volontairement de rester près des pistes, on appelle cela le hors-piste de proximité. Si vous décidez de faire du hors-piste sans avoir pris de cours au préalable, adoptez cette même méthodologie en commençant par des pentes proches des bordures de pistes balisées. Et ce, même si vous commencez vos premières sorties en poudreuse entre amis. Evitez de vous laisser embarquer directement sur de la grande poudreuse si vous n’avez pas pu vous entrainer avant. Sinon, vous risques de vous épuiser très rapidement.
Il est également plus prudent de d’abord commencer par tester le hors-piste sur des pentes déjà damées par le passage d’autres skieurs. Ainsi, cela limitera la poudreuse mais vous permettra tout de même d’avoir une sensation de glisse différente.
Ensuite, vous pouvez rendre la pratique plus difficile en vous dirigeant vers des pentes pas très raides mais avec plus de poudreuse, et ainsi de suite… Vous pourrez ainsi constater votre progression et gagner progressivement en confiance.
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