Connaissez-vous le slackline ? Si vous vous promenez souvent dans des parcs, il est possible que vous ayez déjà croisé des slackliners ! Ce sport, à mi-chemin entre l’escalade et le funambulisme, consiste à se tenir en équilibre sur une slackline – sorte de sangle élastique – de 2,5 cm de largeur généralement accrochée entre deux arbres ou deux poteaux. Présenté comme ça, ça a l’air plutôt simple, mais quand on essaye simplement de monter dessus, on change rapidement d’avis ! Et pourtant on se prend très vite au jeu en augmentant progressivement la distance à traverser.
Pour la petite anecdote, le slackline nous vient tout droit de Californie au début des années 80. C’est un groupe de grimpeurs qui a eu l’idée de tendre une corde entre deux ancrages pour s’amuser à imiter les funambules. Ce n’est que depuis quelques années que le sport commence à se populariser en France. Mais alors pourquoi cette activité plait-elle autant ?
Un meilleur équilibre du corps et de l’esprit
Tenir en équilibre sur une slackline n’est pas si simple et demande une concentration importante mais aussi un travail sur sa respiration. Avant de chercher à évoluer sur une slack, il faut faire le vide dans sa tête et ne pas se laisser distraire par les éléments extérieurs. D’où la sensation de légèreté que cette activité procure. Certains comparent même ce sport à une forme de méditation !
Ce sport a également des bienfaits sur le corps puisqu’il faut se gainer pour mieux s’équilibrer. Ainsi, chaque muscle est engagé tout au long de la traversée.
Les différentes pratiques du slackline
Le slackline se décline en différentes disciplines, ce qui permet de toujours se créer de nouveaux challenges. La shortline est souvent la discipline avec laquelle on débute. Il s’agit d’une sangle tendue sur une distance assez courte (7 à 15 mètres) et non loin du sol. La longline, au contraire, est tendue sur une très longue distance et est donc plus haute. La waterline s’exerce au-dessus de l’eau, et est un très bon entrainement puisque les repères sont totalement différents. La Highline, plutôt bien médiatisée en ce moment, est réservée aux plus courageux puisqu’elle est tendue sur une hauteur vertigineuse (cf. photo ci-dessus).
Dans un style un peu différent, la trickline, encore plus courte (3 à 7 mètres), très tendue, et au ras du sol permet plutôt d’effectuer des figures en tout genre (demi-tour, sauts, départ assis…). Et enfin, la jumpline est une discipline assez spectaculaire, pour les plus téméraires, puisqu’elle consiste à faire des figures impressionnantes sur une sangle plus large (5 cm de largeur) et plus élastique.
Le slacklining en video
Pour mieux comprendre ce qu’est le slackline, voici la bande-annonce du film « I believe I can fly », qui suit trois français partis slacker en Norvège. L’occasion de découvrir les différentes disciplines du slackline, plus spécialement la highline, en video :
Alors, ça donne envie d’essayer dès l’arrivée des beaux jours, non ?
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