Ca y est… l’été est déjà bientôt fini… Même si c’est triste d’arriver aussi vite au mois de septembre, pour moi ça symbolise surtout la reprise des activités sportives et culturelles! Du coup j’ai quand même hâte! Peut-être que vous avez longtemps hésité sur les activités que vous alliez choisir, ou peut-être que vous y réfléchissez encore… Pour ma part, une chose est sûre, dès le mois de septembre je reprends mes deux danses préférées : la danse orientale et le tribal fusion. Cela fait maintenant plusieurs années que je pratique l’orientale, et je ne vous en ai pourtant pas encore parlé en détail. Voici donc un petit article sur mon expérience, pour peut-être en aider certaines à choisir quelle danse elles feront à la rentrée!
Pourquoi j’ai tout de suite aimé la danse orientale
J’avais 17 ans quand j’ai décidé de tester un cours de danse orientale. Je ne savais absolument pas à quoi m’attendre, et je n’avais pas fait beaucoup de danse, si ce n’est du modern jazz étant petite, et du patinage artistique. J’étais plutôt du genre ancienne nageuse, un peu dégoûtée à cause de la compétition, qui voulait se faire plaisir avec une activité physique et artistique. Bonne pioche! Dès le premier cours, j’ai su que cette activité était pour moi!
Ma prof a directement su mettre à l’aise les petites nouvelles comme moi, et a démarré le cours par des étirements, puis elle a commencé à nous apprendre la posture à avoir (tenue des bras et des mains, du bassin, des pieds par rapport aux hanches…etc). Nous avons ensuite appris les pas de base, comme les hanches latérales et verticales, les déplacements, ou encore les bras serpents progressivement. Je me suis rapidement rendue compte que c’était une danse très énergétique et que le répertoire de mouvements était plutôt vaste. Mais leur apprentissage avait l’air assez simple, à condition d’y aller progressivement. Peu de risques de me lasser de si tôt!
Ce que j’adorais par-dessus tout c’était les délires à la fin du cours, qui consistait à danser toutes ensembles en cercle en suivant les chorégraphies improvisées de la prof. Un bon moyen de nous apprendre à nous lâcher et d’installer une complicité dans le groupe.
Quand j’ai dû quitter la ville où j’ai commencé l’orientale pour mes études (heureusement, je suis de retour!), j’ai eu beaucoup de difficultés à retrouver une prof qui me correspondait. C’est selon moi très important dans toute danse, mais particulièrement pour l’orientale. En effet, on peut facilement se retrouver dans un cours ou la prof n’a aucune technique et apprend juste à se trémousser pour son chéri (véridique…) ou pour le type qui mange son couscous (oui, encore celui-là), ou tout simplement se retrouver avec une prof très compétente mais dont on n’aime pas le style…
J’ai commencé la danse orientale avec une femme très talentueuse en orientale mais aussi en danse contemporaine ce qui m’a permis de mélanger des styles, de raconter des histoires, et de danser sur des musiques originales (et pas juste Les Mille et Une Nuits). J’ai donc forcément eu énormément de mal à m’adapter à des cours dont le style était beaucoup plus traditionnels. D’où l’importance de bien trouver sa prof car elle changera toute votre vision de cette danse.
Non, la danse orientale, ce n’est pas juste de la danse du ventre!
Je n’aime pas que l’on me dise « Ah donc tu fais de la danse du ventre ? ». Certes, le ventre a son rôle a jouer, mais je trouve ça beaucoup trop réducteur ou plutôt péjoratif. Non la danse orientale ne consiste pas juste à bouger son ventre (et ses fesses) en faisant des clins d’œil à des hommes en train de manger du couscous. C’est triste de dire ça mais certains ont gardé une image assez négative de cette danse.
Il s’agit d’une danse – sensuelle, certes – où tout le corps est mobilisé et où on doit justement apprendre à isoler chaque partie de son corps grâce à la contraction musculaire pour pouvoir en bouger chacune indépendamment des autres. Vous l’aurez donc compris, c’est une danse physique et très complète. Pour moi c’est un sport et j’en sors parfois presque aussi défoulée qu’après une séance de running ou de natation! Surtout lorsque l’on travaille nos tremblements et vibrations, ou pire, qu’on les combine avec d’autres mouvements.
Je vous parlerai plus en détail des différents types et styles de danse orientale dans un autre article, mais ce que je préfère par-dessus tout, ce sont les chorégraphies sur les percussions, appelés drum solo. Voici deux extraits de drum solo, avec Sonia et Jillina, mes danseuses préférées qui faisaient partie de la compagnie Bellydance Superstars :
Des bienfaits physiques et psychologiques
Cela fait maintenant plus de 8 ans (avec quelques coupures dues aux nombreux changements de ville) années que j’ai commencé la danse orientale, à raison d’une séance d’1h30 par semaine et de nombreux galas tout au long de l’année (nous avons la chance d’avoir une prof qui se bouge énormément pour nous trouver des dates). Pratique que je complète depuis l’année dernière avec la danse tribal fusion, que je vous ai déjà présenté, mais je vous reparlerai de ma pratique plus tard.
Dès la première année j’en ai ressenti les bienfaits, aussi bien au niveau moral que physique.
Comme je vous l’expliquais, on sollicite tout le corps dans la danse orientale. De la pointe des pieds aux cheveux! Après quelques années de pratique on réussit parfaitement à isoler chaque partie de notre corps grâce au gainage. Et croyez-moi, ça travaille au niveau des abdos! On le ressent, et ça se voit! La contraction des abdos permet également de protéger votre dos! Les séances de « décrassage » où on doit tenir notre tremblement du bassin pendant plusieurs minutes peuvent également être très cardio!
La danse orientale c’est également bon pour le moral! Grande, petite, fine ou ronde… Elle accepte n’importe quel corps en le mettant en valeur. Tous les complexes, quels qu’ils soient, sont laissés derrière la porte ou dans les coulisses et on se lâche côté costume et maquillage (sans tomber dans la vulgarité évidemment)! Pour moi, comme pour beaucoup d’autres femmes, cette danse a été le moyen le plus efficace de m’accepter et d’accepter mon corps!
C’est pour qui ?
Pas besoin d’avoir déjà pratiqué de la danse pour se lancer dans l’orientale, même si évidemment cela peut aider! Certaines filles de mon cours qui pratiquaient la danse classique ont souvent eu un peu de mal à s’adapter à la posture et aux mouvements très différents! Par contre, elles ont évidemment des facilités pour faire de jolies pirouettes, arabesques et pour bien tenir leurs bras.
Ce que j’ai adoré avec la danse orientale, c’est que, quand on est un minimum motivée, la progression peut être très rapide! Ce qui est donc super motivant!
Enfin, il y a vraiment tous les âges dans mon cours, de 14 ans à 60ans, mais tous comme les complexes, l’âge reste derrière la porte et dans les coulisses! Si bien qu’on est devenue une sorte de famille et cela se ressent d’autant plus sur scène!
Bref, pas de critères, si ce n’est celui d’être prête à accepter sa part de féminité!
Je n’ai jamais osé essayer mais ton billet m’a vraiment donné envie de tenter !
Merci pour ton commentaire Marion!
Mais oui, tente un cours tu verras!! Tu me diras si jamais tu testes! 🙂
Très jolies photos sur ton blog en tout cas, j’adore!
Pour l’instant ça va être step et Zumba… mais chez moi. J’étais inscrite en club l’année dernière et je n’y suis malheureusement pas beaucoup allée. Je vais essayer de tenir un rythme plus régulier chez moi et si j’arrive à le faire, je tente à nouveau les cours !
Au moins avec l’année dernière tu as déjà les bases! C’est toujours mieux que de se lancer direct seule! Moi j’ai du mal à me motiver seule chez moi pour le yoga ou la danse mais en même temps je manque un peu de place du coup ça aide pas!
Bon courage alors! 🙂